poker gratuit

mercredi 27 octobre 2010

Le continuation Bet

Par exemple, le pot fait 12 bb au flop :
Héro bet 6BB on doit gagner 34% du temps pour dégager un profit.
Héro bet 8BB, on doit gagner 41% du temps pour dégager un profit
Héro bet 12BB , on doit gagner 51% du temps pour dégager un profit.

On va  adapter nos mises en fonction de la texture du board (si il ya une notion de protection ), en fonction du nombre d'adversaires, de vilain etc...

On peut dégager quelques grandes lignes :
-Un bon taux de c.bet se situe entre 60 et 65% du temps
-Plus le board est riche, plus le c.bet doit être gros
-On doit davantage c.bet OOP que IP
-Il doit y avoir un mix entre les c.bet avec un jeu fort, et un jeu faible.
-Un mix également entre les check avec un jeu fort, et un jeux avec SD value moyenne/faible. Egalement quelques check d'abandon.
-Les jeux moyens/faible avec de la showdown value, ou les situations de wb/wa ne doivent pas être misé la majorité du temps.

lundi 18 octobre 2010

Stratégie pour gagner les freerolls (tournois de poker gratuit )

Les tournois de poker gratuits sont les tournois de poker les plus populaires dans le monde du poker en ligne. Ils réunissent 2 types de joueurs: les débutants qui jouent pour le plaisir de jouer au poker gratuit et se perfectionner, mais aussi les joueurs venus chercher les meilleures places payées afin de monter une bankroll gratuite. Il faut tenir compte de ces différents types d'adversaires pour aller loin dans le tournoi. Il n'est pas facile de gagner un tournoi de poker gratuit étant donné le nombre de participants élevé mais on peut développer une stratégie pour s'asseoir à la table finale et ainsi entrer dans les meilleures places payées du tournoi de poker gratuit.




         1) Le début de tournoi


Le début de tournoi est un moment où beaucoup de joueurs vont essayer de doubler leur tapis avec des mains moyennes.  Il faut donc essayer de jouer prudemment et de s'adapter à ces adversaires qui n'iront surement pas très loin dans le tournoi. Il faut donc laisser passer ces premières mains à moins d'avoir une très bonne main comme AA ou KK. Ne cherchez pas à bluffer des joueurs mauvais, ils vous suivront. Un tournoi se gagne sur la durée et monter une pile de jetons énorme dès le départ n' a aucun intérêt particulier.


Vous devez donc faire le tri parmi vos mains et adopter un style de jeu serré agressif (TAG). Le jeu serré agressif consiste à sélectionner les bonnes mains et à les jouer de manière franche en misant fortement  au moment où vous êtes sur d'avoir la meilleure main. Vous aurez ainsi une image solide à la table et vos bluffs auront davantage de crédibilité. 


Quelles mains jouer? Il faut d'abord étudier la position à la table. Plus vous vous rapprochez du bouton, plus vous avez une vision globale de la force des cartes de vos adversaires et de leur envie de jouer cette main en fonction des relances. Vous possédez l'avantage considérable de parler après eux.  


Le jeu preflop


Une bonne sélection de ses cartes est primordiale.


Beaucoup de joueurs débutants jouent davantage de mains et prennent des risques inutiles. Il jouent les mauvais as en espérant toucher un as au flop. C'est très mal joué.


La taille de la relance preflop:


  • Quand vous relancez, il faut que votre relance soit crédible et qu'elle annonce une certaine force. La relance standard quand on relance avant le flop est de 4BB
  • En général, s'embusquer en faisant juste un call n'est pas bénéfique car vous donnez la côte à vos adversaires qui peuvent toucher des paires ou des tirages avec des cartes anodines. Relancer preflop permet donc de rendre crédible le force de votre main et aussi de réduire le nombre d'adversaires impliqués dans le coup. En effet, plus il y aura de joueurs impliqués, plus la chance de gagner le coup diminue.
  • La taille de la relance dépend aussi du nombre de joueurs engagés. S'il y a des limpers (adversaires qui ont simplement payé la blinde) alors il faut ajouter 1 blinde par limper à la relance standard de 4BB. Exemple: 2 limpers ont payé la blinde avant vous et vous découvrez AK. Relancez de 4BB + 2BB, soit une relance de 6BB pour chasser les adversaires qui seraient tentés de payer avec des petite cartes.


                    





Le jeu postflop


Le  "continuation bet"


Quand vous entrez dans un coup, vous avez normalement relancé avant le flop. Ainsi vous représentez une main forte. Votre image est celle d'un joueur sérré qui joue que les bonnes mains. Vos adversaires vous mettent sur une main forte. Le flop arrive, vous faites un continuation bet, que vous ayez touché ou non ! Vous misez les 3/4 du pot , soit pour faire coucher vos adversaires et remporter directement le pot, soit pour vous faire suivre et ainsi donner de l'action pour augmenter la taille du pot. Vos adversaires toucheront une paire ou mieux au flop 30% du temps, cela veut dire que 70% du temps vos adversaires n'auront rien touché et se coucheront sous l'effet de votre mise de continuation.


 Si quelqu'un vous suit trop rapidement, il y a de fortes chances pour que votre adversaire ait un tirage quinte ou flush.


Le check raise


Le check and raise est un coup très fort. Il s'agit de checker avec une main très forte en début de parole quand vous pensez que votre adversiare va miser . Vous allez alors relancer cette relance dans le but d'être payé et de rajouter davantage de jetons au pot. Le pot est alors plus important que si vous aviez relancé en premier. Quand faire un check and raise? Il faut au minimum que 2 de ces 3 conditions soient réunies :


  • quand vous floppez une excellente main (double paire, brelan)
  • quand vous êtes en début de parole
  • quand vous avez un adversaire agressif à votre gauche qui relance beaucoup de mains après le flop


Le jeu au turn


Si le coup se prolonge jusqu'au turn, les décisons vont êtres plus difficiles à prendre, et vous allez devoir adapter votre jeu en fonction des informations recueillies preflop. Au turn, trois situations peuvent se présenter :


  • Votre adversaire a suivi votre continuation bet et vous avez une top paire, brelan, double paire. Relancez à nouveau, vous avez encore la meilleure main à ce stade. Si on vous paie, méfiez vous des tirages sur la river. Si vous jouez contre un adversaire très sérré, checkez pour contrôler la taille du pot car il pourrait vous piéger.
  • Votre adversaire a suivi votre continuation bet et vous avez rien. Dans ce cas, ne misez plus et si quelqu'un relance, couchez-vous pour ne pas perdre plus de jetons. Exemple: AK et vous ne touchez toujours rien au turn.
  • Vous avez un tirage quinte bilatéral ou flush. Tentez un semi bluff, misez le premier si vous avez senti une faiblesse chez votre adversaire. S'il vous suit, vous pouvez toujours toucher votre tirage sur la rivière. Si un adversaire relance le premier, payer les relances qui ne dépassent pas les 1/3 du pot. Calculez la côte de votre main (odds) par rapport à celle du pot (pot odds) pour savoir si c'est rentable d'aller chercher le tirage ou non.


Le jeu à la river


Après l'abattage des 5 cartes communes, vous savez si vous avez la meilleure main ou pas en fonction des mises précédentes, de vos cartes et des cartes sur la table (s'il y a un tirage qui menace sur la table ou pas).


  • Vous avez la meilleure main et vous en êtes sur (brelan, flush à l'as, full house max) alors vous voulez remportez un maximum de jetons grâce a votre main, et vous faîtes un value bet. Vous misez fort pour être suivi.
  • En revanche si vous pensez avoir perdu ce coup alors checkez et ne suivez pas les value bet. En effet, peu de joueurs bluffent sur la river. Une double paire n'est pas assez forte pour faire un value bet élevé sur la river surtout quand il y a un tirage sur la table. Checker est la meilleure solution pour ne pas se faire relancer.  


           2) Le milieu de tournoi


Vous êtes maintenant en milieu de tournoi et normalement avec une pile de jetons qui vous permet de jouer et d'être créatif en tentant des moves. D'une manière générale, dès que les antes sont ajoutées au pot, il faut jouer les coups de manière plus agressive pour gagner un avantage en jetons. Le but est maintenant de progresser de façon constante en gagnant un maximum de petits coups. Evitez de jouer contre des gros tapis qui vous couvrent en jetons.


La gestion du tapis grâce au calcul du "M"


Ce petit calcul permet d'évaluer votre situation dans le tournoi par rapport à votre tapis et au niveau de blinds. Calculer son "M" permet de choisir les moments où il faut ralentir ou accélérer son jeu.


M = Pile de jetons / (Small Blind + Big Blind + antes)


M>20 : Vous avez beaucoup de jetons. Ceci vous permet de garder votre pile de jetons conséquente sans prendre de risque. Restez tout de même vigilant au cas ou vous toucheriez les as ! Profitez-en pour observer les gros tapis et prendre des notes. Il y a des chances pour que vous retrouviez ces joueurs à la table finale.


20>Résultat>15 : Vous êtes confortable en jetons. Ce n' est pas vous qui devez prendre les risques. Volez les blinds des petits tapis. Payez les petites relances avec des cartes moyennes ou des suited connectors. Cela vous permettra de toucher des top paires ou tirages. Engagez vous contre les gros tapis uniquement avec les mains trsè fortes.


15>Résultat>10 : Vous êtes encore en position confortable. Remettez vous à jouer un jeu sérré aggressif. Mais attention votre tapis diminue, vous devez réduire le nombre de vos mains jouées.


10>Résultat>5 : Vous devez réagir et vite ! pour pouvoir aller plus loin dans le tournoi. Prenez des risques calculés. Isolez vos adversaires en les poussant à tapis quand vous avez des pocket paires ou relancez à tapis quand le flop vous est favorable


5>Résultat : Vous êtes nt short stack. Vous devez mettre tapis avec n’importe quelle as ou paire servie avant que les blindes vous rattrapent. N'attendez pas d'être trop limite en jetons pour jouer. Jouez bien avant !


    


            3) La table finale


Nous sommes maintenant à la table finale. Vous entrez ainsi dans les meilleures places payées du tournoi de poker gratuit. Le but est bien sûr les 3 premières places. Il faut jouer de manière agressive. Les blinds sont tellement élevés que généralement deux solutions s'offrent à vous : all in ou fold. Vous devez prendre la bonne décision au bon moment et ne pas hésiter à caller un adversaire trop agressif qui bluffe si vous pensez avoir la meilleure main. Si vous avez un gros tapis, relancez systématiquement les blinds en position.



Head's up : Avec 2 joueurs restants, il faut voler les blinds.En Head's Up, relancer souvent permet de voir à quel moment  votre adversaire a réellement une main ou pas. S'il vous relance all-in, calculer votre côte et suivez si vous êtes impliqué dans le coup.

vendredi 1 octobre 2010

Stratégie pour jouer en cash game micro limite

Voici quelques conseils pour le cash game micro limite (NL2 à NL20 ).
Bien choisir sa table :

1. Il vous faut une table sur laquelle vous serez à l'aise. Le mieu c'est  les tables remplies de joueurs loses et calling station. Ca tombe bien, ça pullule à ces limites. Un maniac à la table peut être rentable, mais vous serez condamné à avoir de bonnes cartes préflop. Fuyez les maniaques shorts stack contre lesquels vous ne pourrez jouer que AK, AA, KK et QQ. Ce n'est pas rentable d'attendre ces mains si le tapis de votre adversaire est faible.

2. Aller sur une table de bons joueurs n'est pas très utile. Vous n'apprendrez rien de très intéressant, et vous ne gagnerez rien non plus. Pire, vous risquez surtout de perdre votre argent. Règle d'or : évitez les joueurs plus forts que vous.

3. Pour choisir votre table regardez dans le lobby du logiciel de poker en ligne :  le VPIP moyen est affiché. Plus il est haut et plus les joueurs sont looses. Le nombre de mains par heure est aussi un bon indicateur : plus il est faible et plus il doit y avoir de joueurs au flop, ce qui est bon. Plus le pot moyen est élevé et mieux c'est, ça veut dire que les joueurs sont vraiment là pour jouer au poker.

4. Dernière chose : il doit y avoir le plus d'argent possible sur la table, et le moins possible de shorts stacks (moins de 40BB). Si un joueur à un tapis énorme ça ne veut pas dire qu'il est forcément fort.

Bien choisir sa place :

1. De préférence mettez les joueurs looses à votre droite et les joueurs serrés à votre gauche. Mieux vaut contrôler ceux qui entrent dans beaucoup de pots. Les joueurs serrés sont prévisibles, vous avez moins de risques de perdre contre eux et vous pouvez sans problème perdre l'avantage de la position.

2. Les joueurs vraiment plus forts que vous et imprévisibles à votre droite. Si c'est impossible préférez quitter la table.


Jouer les cartes, rien que les cartes :

Oubliez ce que vous avez lus dans les livres de poker. Ils sont écrit par des gens qui ne savent pas ce que c'est que les micro-limites. Pour eux la NL200 est une micro-limite. Il est évident que les joueurs font en général plus attention pour 200$ que pour 2$...

1. Contre une calling station : Si vous floppez un monstre contre une calling station il ne sert à rien de slowplayer. Vous pouvez même faire un overbet sans le moindre soucis. Faite-lui payer son potentiel tirage au prix fort. A la turn si le tirage possible n'est pas tombé, misez gros, le pot (voir tapis si c'est faisable).

Si vous touchez top paire top kicker sur un flop décent misez-le pot sans hésitez, et miser gros au turn aussi tant que vous pensez être devant.

Vos adversaires sont prêt à payer chers avec une main à potentiel ou une main déjà morte. Inutile de faire dans la dentelle.

Si le tirage tant redouté tombe : freinez  ! A partir de maintenant vous voulez aller voir le showdown pour le moins chers possible, voir gratuitement. Si votre adversaire mise gros n'hésitez pas à jeter même un brelan. Par contre s'il fait une mise raisonnable suivez bien sûr. Il ne faut pas offrir de côte implicite, sinon vous foncez droit dans un mur. Vous vous ferez parfois bluffer, d'autres fois vous irez voir le showdown sans rien lui faire payer de plus et il vous montrera une middle paire. Ce n'est pas grave.

N'oubliez pas qu'au poker l'important est de gagner beaucoup avec vos bonnes mains et de perdres le moins possible avec vos mauvaises mains.

Ca veut aussi dire que si vous ne floppez rien, vous ne misez pas. Si vous avez relancé avec AK et que le flop ne vous apporte rien du tout, checkez. Si vous misez vous serez de toute façon suivi et vous serez condamné à trouver un as ou un roi au turn.

2. Contre un bon joueur ou un joueur serré : vous pouvez jouer un poker plus conventionel et arrêter d'overbetter vos bonnes mains. Au contraire, essayer de lui faire payer ses tirages de façon à ce qu'il soit juste à la limite du bon prix. Mais là encore vous devez offrir le moins possible de côte implicite.



* Soyez sélectif avec vos mains de départ :

Ce n'est pas parce que vous jouez le flop en priorité que vous devez jouer n'importe quoi. Jouez des mains à potentiel avec la position (connecteurs, connecteurs assortis), les petites paires et bien sûr les mains très fortes (que vous relancerez préflop parce qu'elles ont une grosse valeur à l'abattage). Regardez surtout les tapis des autres. Si le seul joueur qui est entré dans le pot est shortstack il ne sert à rien de jouer une main à potentiel. Par contre si un joueur très lose et calling station avec un gros tapis est en jeu vous pouvez ouvrir votre spectre de mains.

*N'hésitez pas à limper. Je sais, on dit partout que limper c'est mal, surtout sur les tables short-handed où le jeu idéal serait de ne jamais limper. Mais après tout vous êtes la pour jouer en priorité le flop, et vous voulez le faire grossir quand vous avez un gros jeu, pas avant. Si vous relancer 66 sur une table lose vous êtes condamné à trouver un brelan pour ne pas lâcher le coup au flop. Et le pire c'est que si vous aviez limpé vous auriez quand même pris le tapis du fish sans prendre le risque de ne pas trouver votre brelan.
Ne relancez que les mains qui ont une vraies valeur en tant que telles : AA, KK, QQ, JJ, TT, 99, AK, AQ, AJ, AT's et KQ (je vous laisse le soins de gérer les relances, ce n'est pas l'objet de cet article de dire quand il est bon de relancer KQ ou AJ ; faite juste gaffe à votre position à la table et aux joueurs à parler derrière vous et aux actions de ceux qui ont déjà parlé).

Remarquez que vous pouvez relancer des mains plus faibles avec la position si personne n'est entré en jeu (sauf s'il y a un joueur très très lose à parler après vous). Prendre le pot préflop n'est pas mal non plus.

Ayez toujours le tapis maximal.



Le but principal est de jouer le flop. Vous voulez trouver un monstre au flop, ou au moins une bonne main (avec une main moyenne comme top paire kicker moyen, misez moins). Vous voulez engager votre argent quand vous êtes presque sûr de gagner le coup. Vous jouerez très peu, vous aurez encore moins de bons jeux. Mais en général ils seront payés, et grassement.

Le seul moment où vous pouvez checker c'est à la river : si vous avez un gros jeu et que la river n'a pas apporté le tirage sur lequel vous mettez votre adversaire, n'hésitez pas à checker si vous parlez avant lui, au cas où il tenterait de bluffer. De toute façon s'il n'a pas touché son tirage il ne suivra pas votre prochaine mise, aussi petite soit-elle. Autant espérer qu'il va se pendre tout seul.


Vous pensez peut être que vous allez devenir trop prévisibles : overbet = monstre, pot = top paire top kicker, moins du pot = bon jeu, check = rien.

Détrompez-vous. Tout d'abord vous ne jouerez pas assez longtemps avec chaque joueur pour qu'il s'en rende compte. Ensuite une calling station reste une calling station . Elles refusent de se faire bluffer et s'accrochent au moindre espoir comme une runner runner (vous verrez parfois un gars avec 74's suivre jusqu'à la river sur un flop AK9 rainbow juste pour toucher une couleur runner-runner).